Dororo and Hyakkimaru

Informations pratiques

Couverture japonaise du tome 1 de The Legend of Dororo and Hyakkimaru

Titre

Titre : Dororo and Hyakkimaru
Titre original : Dororo to Hyakkimaru-den
Titre en japonais : どろろと百鬼丸伝

Auteurs

Manga : Satoshi Shiki
Œuvre originale (manga) : Osamu Tezuka

Édition originale

Éditeur : Akita Shoten
Nombre de tomes : 9 tomes
Année : 2019-2024 (édition En cours)

Édition française

Aucune

Prépublication

Magazine : Champion Red (Mensuel, Akita Shoten)
Année : 2018-2024 (prépublication En cours)
Catégorie : Seinen

En quelques mots

Dororo est un manga d’Osamu Tezuka, publié entre 1967 et 1969. Il raconte le parcours de Dororo, un orphelin vivant des larcins qu’il commet, et de Hyakkimaru, un jeune homme qui chasse les démons pour récupérer les 48 parties de son corps dont il a été privé à la naissance, dans le Japon féodal de l’époque Sengoku (1477-1573).

Couverture du tome 1 de Dororo
Couverture du tome 2 de Dororo

En France, après une première édition en 4 tomes en 2006, le manga d’Osamu Tezuka est réédité par Delcourt-Tonkam en 2 tomes entre 2020 et 2021.

Œuvre importante du patrimoine manga, elle a connu différentes adaptations, telles que les séries animées de 1969 et de 2019 (la seconde, sortie en France chez Kazé et disponible sur Prime Vidéo), au cinéma (film publié par Kazé en France) ou la réinterprétation futuriste proposée par Atsushi Kaneko (Search and Destroy, en 3 tomes, publiés entre 2019 et 2020 au Japon et en 2021 en France chez Delcourt-Tonkam).

The Legend of Dororo and Hyakkimaru

En octobre 2018, Satoshi Shiki propose sa vision de Dororo, avec Dororo and Hyakkimaru, qui débute dans les pages du mensuel Champion Red de l’éditeur Akita Shoten. L’auteur se montre fidèle à l’œuvre originale, dont il reprend la trame, le contexte historique et les épisodes phares. Cependant, il s’autorise des libertés sur le déroulement et l’ordre des événements, ainsi que sur le développement de certains personnages.

Graphiquement, Dororo and Hyakkimaru permet à Satoshi Shiki d’opérer un croisement entre son propre trait et celui volontiers cartoonesque d’Osamu Tezuka. S’y côtoient des personnages secondaires ou des passages humoristiques, pour lesquels il imite le dessin de son illustre aîné, et certaines représentations surnaturelles qui pourraient être issues de Kamikaze ou XBlade. En termes d’évolution, il s’agit d’un travail important pour le mangaka, dont les effets se font sentir dans ses travaux suivants, comme en atteste la physionomie de certains seconds rôles de The Devil Princess.